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Pour J.P.

Pour « la rosée et l’arroseur creusent », il s’agit d’un ensemble non fini de plusieurs objets prenant appui sur l’œuvre de M.D. Ce travail commencé en 87 s’échelonne sur environ 10 ou 15 ans, avec des retours des modifications… des errata désirés.

Les objets et mobiliers présentés sont construits à partir de matériaux pauvres : des sortes de bris-collages digne d’un  jar dit niais du dit manche.






Je suis parti, entre autres choses, de l’idée que « le grand verre » a souvent été décrit par ses regardeurs pour ses fonctionnements invisibles (mécanismes virtuels – décrits par l’auteur) -  or je ne vois, je n’ai jamais rien vu d’autre qu’un ensemble d’objets figés sous verre. Un mécanisme arrêté qui fait 
gueule oser.





Ce que j’ai toujours aimé dans l’ensemble des objets produits (reproduits) de l’œuvre de M.D se sont avant tout les jeux du langage.

Ainsi :


La Marie est, et l’amas riait  (ou l’amarre y est) -  miss anus  part les selles (de vélo lové d’aisselles ) y bat terre (ou parler ces libertaires qui matèrent, m’atterre et m’altère) , m’aime… Soit, l’aigre en (haut) verre (toute la nuit).


Etang d’eau né (étende au nez)…  et temps donnés…: 1/ lâche ut do  2 / le gars des clés rage.


         Abri se crée  pour à bruit secret

  et

Elle boite en valise,

Il aboie tant va Lise,

Le bois tend, va Lise…

etc….


En fête se tait des jeux de maux de rien….

Pour ma part, j’aurais aimé faire (pour cette exposition) une fenêtre d’express scission qui aurait eu comme titre : "L’Edgar A. Poe"  mais je ne l'ai ai pas encore rencontrée en cher et en ose…



 





























  La rosée, et l'arroseur creusent. Galerie d'établissement "Fred Scamaroni" - Mars 2006